Ce que les bahá’is font en Suisse

Les bahá’is et leurs amis sont engagés dans un processus mondial d’apprentissage de ce qui les aide à développer leurs capacités à appliquer les enseignements de Bahá’u’lláh menant à la transformation de la société.

Ensemble, ils sont parvenus à apprécier cette œuvre au double objectif qui est le fondement de leurs vies : prendre soin de leur propre croissance spirituelle et intellectuelle et contribuer à la transformation de la société. Ce double objectif les aide à donner forme à ce qu’ils s’efforcent d’accomplir dans tous les domaines.

Chacun est invité à se joindre aux différentes activités organisées dans toute la Suisse ; si vous désirez vous joindre aux activités dans votre région, contactez infobahai.ch ou appeler le 031 352 10 20.

Former des capacités pour servir

l’Institut de formation

Les cours offerts par la communauté bahá’íe tracent un chemin de service à l’humanité, sur lequel nous marchons à notre propre rythme, en aidant et en étant aidé par les autres. Cela implique la poursuite du double objectif moral mentionné ci-dessus. Progresser sur le chemin implique le développement d’un certain nombre de capacités qui requièrent de la compréhension et des connaissances, des qualités spirituelles et des attitudes louables, ainsi qu’une multitude de capacités et de compétences. Les sources de connaissances auxquelles puisent les livres de l’institut sont, d’une part, les enseignements de la foi bahá’íe et, d’autre part, l’expérience accumulée par la communauté bahá’íe mondiale dans l’avancement de la civilisation matérielle et spirituelle.

Les cercles d’étude sont de petits groupes de gens qui se réunissent régulièrement, en général chez l’un de ses membres, pour étudier les cours de l’’Institut.

Certains des thèmes que les participants d’un cercle d’études explorent sont :

  • Comment créer un environnement qui mette les gens en contact avec les forces spirituelles libérées par la prière et les actes dévotionnels
  • Comment consolider les liens d’amitié véritable
  • Comment faire en sorte que l’éducation fasse partie intégrante de la vie communautaire
  • Comment conserver un environnement qui aide les jeunes à développer leur intelligence et leurs capacités
  • Comme accomplir des actes de service spécifique.

Les groupes de pré-jeunes

un cadre dans lequel des jeunes partagent des idées, planifient des activités et se forment une identité morale forte

La période entre 12 et 15 ans est celle pendant laquelle sont formulés les concepts fondamentaux liés à la vie collective et individuelle dans l’esprit d’un adolescent qui lutte pour abandonner ses habitudes d’enfant. Les jeunes entre 12 et 15 ans ont beaucoup à dire et quiconque les traite d’enfants rate l’occasion de les aider à former leur propre identité. Les jeunes se rencontrent par petits groupes au niveau local et, avec l’aide de leurs animateurs, ils développent leurs compétences linguistiques et leur capacité d’expression. Ils réfléchissent aux actes de service qu’ils veulent accomplir pour contribuer à améliorer la vie de leur quartier.

Les jeunes se rencontrent par petits groupes au niveau local et, avec l’aide de leurs animateurs, ils développent leurs compétences linguistiques et leur capacité d’expression. Ils réfléchissent aux actes de service qu’ils veulent accomplir pour contribuer à améliorer la vie de leur quartier.

Les classes d’enfants

développer les qualités spirituelles que chaque enfant possède naturellement

Les bahá’is considèrent les jeunes comme les trésors les plus précieux qu’ait une communauté. C’est en eux que se trouvent les promesses et les garanties de l’avenir. Cependant, pour que cette promesse puisse se réaliser, les enfants ont besoin de recevoir de la nourriture spirituelle. Dans un monde où la joie et l’innocence de l’enfance peuvent si facilement être submergées par la poursuite agressive de buts matérialistes, l’éducation morale et spirituelle des enfants est d’une importance vitale.

Les classes d’enfants insistent sur l’acquisition de qualités spirituelles. En fin de compte, le but est que les enfants atteignent un niveau auquel ils peuvent comprendre et agir en faveur d’une nécessité impérieuse, à savoir leur propre développement spirituel et leur contribution au bien-être de la société.

Le matériel utilisé actuellement couvre plusieurs questions traitées pendant plusieurs années :

  • L’acquisition de qualités spirituelles telles que la sincérité, l’amabilité, le courage, la pureté de cœur, la générosité
  • Le développement d’un comportement vertueux permettant de vivre une vie fructueuse et productive pour l’amélioration du monde
  • La découverte de la vie et des enseignements de certaines des Manifestations de Dieu, comme Abraham, Moïse, Krishna, Bouddha, Zoroastre Jésus, Mohammad, le Báb et Bahá’u’lláh.

Réunions dévotionnelles

générer un esprit d’adoration et l’unité au sein des communautés locales

Les bahá’is, dans toute la Suisse, se rencontrent dans des centres ou chez l’un ou l’autre d’entre eux avec leurs amis et leurs voisins pour offrir des prières. Outre le fait de donner des occasions aux participants de lire à haute voix et d’écouter la lecture d’extraits des Ecrits Sacrés et autres passages éclairants, ces réunions dévotionnelles comprennent souvent de la musique et des chants qui ravissent les esprits.

Ces réunions ont pour fonction d’éveiller les dispositions spirituelles des participants et, conjointement avec les actes de service que ces derniers accomplissent, elles mènent à un modèle de vie communautaire qui est emplie d’esprit dévotionnel et concentrée sur l’objectif d’atteindre la prospérité spirituelle et matérielle.

Il n’existe pas de formule pour organiser une réunion dévotionnelle. Tous peuvent contribuer à cet espace informel.

Contribuer au discours de la société

une approche humble

À n’importe quel moment et dans des espaces à tous les niveaux de la société, on trouve un certain nombre de discours permanents sur divers aspects du bien-être et du progrès de l’humanité : des discours sur des thèmes tels que l’égalité des femmes et des hommes, la paix, la gouvernance, la santé publique et le développement, pour n’en mentionner que quelques-uns.

La communauté bahá’íe suisse essaie, à travers différents canaux, de contribuer à la promotion d’idées propices au bien-être public. Actuellement, elle est engagée dans des conversations sur la collaboration interreligieuse, sur l’égalité des femmes et des hommes et sur les droits humains.

Au niveau international, la Communauté internationale bahá’íe s’engage similairement, en tant qu’organisation non gouvernementale qui représente toutes les Assemblées spirituelles nationales du monde et qui a des bureaux à Genève, Bruxelles, New York, Jakarta et Addis-Abeba.

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