L’Ordre administratif bahá’í établi par Bahá’u’lláh
Les affaires de la communauté bahá’íe sont administrées grâce à un système d’institutions, dont chacune a un champ d’action bien défini. Les origines de ce système, connu sous le nom d’Ordre administratif bahá’í, se trouvent dans les Écrits de Bahá’u’lláh Lui-même.
Aujourd’hui, la Maison universelle de justice est le corps central de gouvernance de l’Ordre administratif. Sous sa houlette, les corps élus, appelés Assemblées spirituelles locales et Assemblées spirituelles nationales, s’occupent des affaires de la communauté bahá’íe à leurs niveaux respectifs.
Servir dans une institution bahá’íe est considéré comme un privilège, mais ce n’est pas un privilège que les personnes briguent ; il s’agit d’une responsabilité à laquelle elles peuvent être appelées à n’importe quel moment.
Les Assemblées spirituelles locales
Au niveau local, les affaires de la communauté bahá’íe sont administrées par l’Assemblée spirituelle locale. Chaque Assemblée spirituelle locale est composée de neuf membres élus pour une année.
Les responsabilités de l’Assemblée spirituelle locale incluent :
- promouvoir l’éducation spirituelle des enfants et des jeunes ;
- consolider le tissu spirituel et social de la vie communautaire bahá’íe ;
- évaluer et utiliser les ressources de la communauté ;
- s’assurer que les énergies et les talents des membres de la communauté contribuent au progrès ;
- organiser les Fêtes de dix-neuf jours.
Pour contacter les bahá’ís de votre localité, écrivez à : infobahai.ch ou appelez le 031 352 10 20
La Fête des dix-neuf jours
La Fête des dix-neuf jours réunit les amis d’une localité donnée tous les dix-neuf jours, au début de chaque mois bahá’í. Ils prient et consultent ensemble, font des suggestions à l’Assemblée spirituelle locale et reçoivent des informations de cette dernière.
Les Fêtes sont organisées formellement dans chaque localité qui a une Assemblée spirituelle locale ; dans les autres endroits, ces réunions peuvent aussi avoir lieu de manière informelle.
L’Assemblée spirituelle nationale
Au niveau national, les affaires de la communauté bahá’íe sont administrées par l’Assemblée spirituelle nationale, un conseil de neuf membres élu une fois par an. Son mandat est, globalement, de guider, coordonner et stimuler les activités des Assemblées spirituelles locales et des membres de la communauté bahá’íe d’un pays donné.
Les responsabilités de l’Assemblée spirituelle locale incluent :
- favoriser la croissance de la communauté nationale bahá’íe et s’assurer que celle-ci continuer à être vibrante ;
- canaliser les ressources financières de la communauté et en superviser les affaires, y compris en gérer les propriétés ;
- superviser les relations avec le gouvernement ;
- résoudre des questions soulevées par les individus et les Assemblées spirituelles locales ;
- et renforcer la participation de la communauté bahá’íe dans la vie de la société au niveau national.
Les élections bahá’íes
Aux niveaux national et local, les Assemblées sont élues chaque année par un vote à bulletin secret. Chaque bahá’í âgé de plus de 21 ans est éligible et peut voter ; il lui est demandé de le faire dans un esprit de prière.
Les élections suivent les procédures électorales bahá’íes de base : aucune candidature n’est permise, les campagnes électorales sont interdites, les électeurs sont priés de prendre en considération le caractère moral et la capacité pratique ; sont élus les femmes et les hommes qui reçoivent le plus de votes.
Tandis qu’une Assemblée spirituelle locale est élue par tous les membres adultes de la communauté bahá’íe locale, l’Assemblée spirituelle nationale est élue par des délégués, qui ont été eux-mêmes élus lors de conventions régionales ou « d’unités » Chaque année, les délégués se réunissent à la Convention nationale, consultent et partagent leurs points de vue sur les progrès de la communauté bahá’íe et votent pour les membres de l’Assemblée spirituelle nationale.
Les membre de toutes les Assemblées spirituelles nationales ont la responsabilité directe d’élire les membres de la Maison universelle de justice tous les cinq ans.
Autres espaces de réflexion
Outre la Fête des dix-neuf jours, d’autres espaces sont organisés aux niveaux local et régional pour réfléchir aux activités visant à construire des communautés vibrantes. Ces rencontres sont des occasions de se réjouir des succès de tous ceux qui se sont engagés et de planifier les activités du cycle suivant.